feuilles et dérive

 le jardin reprend ses couleurs

le chemin se fait fleur

présumée heureuse/ ne pas s'en défendre

les arbres sont encore nus avec quelques fleurs pour corsage

   j'ai suivi le bourdon/ pris le bout de chemin/  au coin de la maison/  ça sentait les abeilles/ entre les grêlons/ on sait bien que c'est pour rire / disait si joliment Carême

  J'ai beaucoup photographié dans la profusion. J'ai cherché le flou qui me ressemble.

Peut-être, ai-je voulu créer une autre réalité...

Aujourd'hui, rien ne me vient. C'est froid, âpre, vide, immense. Et moi, si petite, si rien au bout du champ.

     Dans le jardin, un gros bec , des chardonnerets qui se bagarrent avec les mésanges... Les abeilles sortent dans la douceur du temps, les ficaires me content le soleil..

 On pourrait presque dire : tout baigne!

   Il paraît, selon des études scientifiques que 0,5% c'est le poids du plastique dans notre cerveau, la valeur d'une petite cuillère en plastique par cerveau... il n'y a pas que les poissons qui sont contaminés par les petites particules de plastique.. Nous allons finir pas avoir à nouveau le qi d'une huitre. Cela justifie peut-être toutes ces violences mondiales. 

Bon, ben, bonne journée.

 Le temps était un peu tristounet, ce matin. Mais ces oies libres ont égayé l'instant.

 C'est mieux qu'en magret .

 J'ai l'impression que le reflet du monde est plus beau, plus vaste que le monde lui-même. J'ai cette sensation d'infiniment grand dans les petites flaques.

autoportrait, pas escarpin

 mais le plaisir est certain